L’idéal est de laisser remonter la viande à température 1h avant sa cuisson.
Si elle est en emballage sous-vide, nous vous conseillons de la sortir de son emballage pour qu’elle se réoxygène.
Une viande dégustée saignante sera très peu cuite. Pour éviter qu’elle ne soit froide à cœur lors de la dégustation, cette étape est indispensable.
Pour un dîner de dernière minute, enveloppez la pièce de viande de papier aluminium et enfournez-la pendant 20 à 30mn à 60°C.
A feu vif, une fois l’huile fumante dans la poêle ou la cocotte, déposez la viande pour qu’elle caramélise.
Pour un plaisir maximal, la poser sans plus y toucher !
Ne remuez surtout pas la viande, laissez-la « accrocher » jusqu’à ce qu’elle soit colorée. A ce moment seulement, retournez-la pour brunir toutes les faces. La croûte ainsi formée exhalera des arômes intenses.
Marquer la viande réveille la saveur gourmande du bon gras de nos viandes, témoin des pâturages de nos bêtes, riche en notes aromatiques.
Si vous avez choisi un morceau très maigre, ou découpé en fine escalope, apportez une attention constante à la cuisson, qui doit être très rapide, afin d’éviter que le morceau ne sèche ou ne soit en surcuisson.
Ne jamais piquer une viande rouge en cours de cuisson, le jus s’échapperait et elle perdrait en souplesse en bouche ! Pour l’à point de cuisson, l’idéal est de s’initier à la technique du toucher.
Cuire au beurre clarifié pour exhausser le bon goût du gras, aux arômes de noisette.
Pour les pièces dont l’épaisseur est supérieure à 4cm, terminez la cuisson au four ou en cocotte, à feu bien chaud (240°C pour le four) pour que la chaleur pénètre à cœur.
La cuisson saignante est généralement réputée être la seule cuisson idéale.
L’histoire ne dit pas que lorsque la viande est de haute qualité, sa tendreté est exceptionnelle et ne souffre pas à la cuisson. Grâce à notre Savoir de la filière, les pièces de viande Maison Le Bourdonnec permettent une dégustation optimale en cuisson à point.
La maîtrise du toucher permet d’éviter de piquer la viande, et de laisser échapper son jus.
Ne vous privez pas du gras à la dégustation, osez le savourer à chaque bouchée !
Si vous arrosez votre viande d’un beurre mousseux, placez la branche de thym ou la gousse d’ail dans le beurre qui frémit. Le gras vient fixer les goûts. C’est pourquoi il est toujours conseillé d’y associer les éléments aromatiques.
Une fois la viande retirée, récupérez les sucs de cuisson qui restent dans la poêle ou le fond de cocotte en déglaçant, avec un peu d’eau, du vin ou un vinaigre aromatisé.
Ajoutez ce déglaçage pour rehausser votre sauce, ou bien utilisez le tel quel pour napper votre pièce de viande ou sa garniture.
Cette étape permet à la viande de terminer sa cuisson tout en gardant sa jutosité.
Il s’agit là de sortir la viande du feu juste avant qu’elle n’atteigne l'à point de cuisson souhaité, puis de la laisser reposer une dizaine de minutes avant de succomber !
En la laissant reposer, en papillote dans du papier aluminium, dans un four juste chaud, ou encore à la chaleur éteinte d'un barbecue, la chaleur continue de diffuser ses bienfaits au cœur du morceau.
Le jus ne s’échappe pas, au contraire il se concentre, s’épaissit, et gagne en caractère.
Si vous avez retiré la pièce du feu précisément à la cuisson souhaitée, servez-là immédiatement, sans passer par cette étape afin d’éviter la surcuisson.
Au moment de la découpe, essayez de repérer le sens des fibres de la viande, ce que l'on appelle le « grain ».
En coupant à contre-sens, vous augmenterez la tendreté en bouche.
Alors vient le plaisir ultime : la dégustation !